Castle Rock

26/10/2018

Et vous, vous avez fait quoi cet été ?

Merci de le demander, moi j'ai profité de mon temps libre pour me pencher sur les dernières séries sorties outre-Atlantique, et notamment celle dont je vais parler aujourd'hui : Castle Rock.

Castle Rock est une série américaine diffusée sur le service de vidéo à la demande « Hulu », co-produite notamment par JJ Abrams. Pour ceux qui ne connaissent pas JJ Abrams, ou pensent ne pas le connaitre, il est créateur, scénariste, réalisateur et producteur de films et de séries.

Comme quoi par exemple ?

Il est à l'origine de Alias, Lost,ou plus récemment Westworld par exemple pour la télévision ; et de Mission Impossible (à partir du troisième), Star Trek ou la dernière trilogie Star Wars au cinéma pour ne citer que quelques exemples.

Le deuxième producteur de cette série est un célèbre écrivain d'horreur et de fantastique, auteur de Shining et It (Ça en français) pour ne citer que ses œuvres les plus connues.

Je parle bien-sûr de ?

Bien évidemment, Stephen King. Et c'est là que ça devient intéressant. L'œuvre de Stephen King a connu près d'une centaine d'adaptations, que ce soit pour la télévision ou pour le cinéma, et Castle Rock en est une des plus particulières.

En effet, Castle Rock raconte en très gros l'histoire d'une bourgade du Maine nommée « Castle Rock » dans laquelle un jeune homme est retrouvée dans les sous-sols de la prison de Shawshank. Ses seuls mots sont « Henry Deaver » qui se trouve être le nom d'un avocat des condamnés à mort. Au même moment, le jour de son tout dernier service, un gardien de la prison se suicide. Le mystère s'intensifie lorsqu'on comprend que Henry Deaver a été mêlé a une histoire de disparition 27 ans plus tôt alors qu'il était encore enfant et que bien entendu, toutes ces histoires sont étroitement mêlées.

Jusque là ça vous chauffe ?

Ouais, je comprends. Ce qui rend cette adaptation particulière c'est que ce n'est pas une adaptation linéaire d'une œuvre de Stephen King, c'est plus un melting pot d'éléments de différentes œuvres. Tout l'univers de Stephen King y est représenté et en plus du suspens et de la qualité de la série, on prend plaisir à capter les références qui peuvent être parfois vraiment subtiles.

Vous connaissez d'autres films ou séries qui suivent ce principe ?

Oui, Once Upon a Time par exemple. Contrairement à Once Upon a Time, qui utilisait également ce mécanisme avec les personnages de contes et de Disney, on n'a pas besoin de saisir les références pour profiter pleinement de Castle Rock. La série est rythmée et intéressante et on sent qu'aucun élément n'a été ajouté pour servir les fans de Stephen King sans participer au développement de l'histoire. On retrouve bien entendu le ton sombre, fidèle à l'auteur et le suspens qui nous prend du début à la fin. Egalement du côté des acteurs on a des clins d'œil intéressants comme par exemple le fait que le jeune homme retrouvé dans le sous sol de la prison soit joué par Bill Skarsgård qui jouait le clown « Pennywise » dans la dernière adaptation de It de Andy Muschietti sorti en 2017, il reprendra d'ailleurs son rôle dans la suite qui est actuellement entrain d'être tournée.

Vous l'aurez compris, c'est une série que je recommande vivement pour ceux qui aiment les séries à suspens, les énigmes, les thrillers, les œuvres de Stephen King ou tout simplement les séries de qualité. Quelques scènes peuvent légèrement angoisser ou faire sursauter, alors si vous êtes de nature peureuse ne vous privez pas de regarder la série mais privilégiez plutôt un moment dans la journée plutôt que le soir et avec du monde autour.

Et maintenant ça vous chauffe ?

Tant mieux, la série a été renouvelée pour une deuxième saison qui sera diffusée été 2019 alors si vous avez du mal à associer suspens et patience ne bingewatchez pas la série et prenez votre temps.

Vous avez vu cette série ? Dites nous ce que vous en avez pensé dans les commentaires.


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